Ecrit par Olivier
il y a quelques années

La culture se meurt

Bob Williams https://pixabay.com/fr/users/coltsfan-5936078/?utm_source=link-attribution&utm_medium=referral&utm_campaign=image&utm_content=2535552

Le Ciné qua non, l’Atlantic, le Hollywood… A Lausanne comme à Genève, les salles de cinéma indépendantes tombent comme des mouches. Dans la loi, rien n’empêche ces fermetures: l’exploitation d’un cinéma est une activité commerciale soumise aux lois du marché.

Il est des petites entreprises qui n’en finissent pas de connaître la crise. Une concurrence sans merci, des loyers exorbitants et le succès du DVD ont eu raison de nombreux cinémas indépendants de Suisse romande. En nombre de victimes, Lausanne remporte la palme haut la main: en cinq ans, dix salles y ont cessé leur activité. Genève suit de près, avec au moins cinq exploitations fermées récemment.

C’est la loi du marché, dit-on. Tout le monde le déplore… mais personne n’y peut rien. «Le cinéma est le domaine le plus libéral qui soit», explique Gilles Gardet, directeur de l’Aménagement du territoire du canton de Genève.

Il n’existe aucune base légale pour sauver les salles. Au mieux, on peut classer un bâtiment, à l’instar du Plaza. Mais cela ne garantit pas qu’on y exploite un cinéma. Nous n’avons aucun moyen non plus de contrer l’installation d’un nouveau multiplex, à la Praille par exemple, dans la mesure où il est conforme au plan localisé de quartier.

Inclassable